La création de données massives (big data) en santé, particulièrement sensibles pour la protection de la vie privée de l’individu, implique de nouvelles perspectives notamment en matière de médecine prédictive et de médecine participative. Mais elle induit aussi de nouveaux risques relatifs à la collecte, la fiabilité, l’hébergement et l’exploitation de ces données. Au croisement entre le droit de la santé et le droit des nouvelles technologies, le dispositif légal existant se doit d’être renforcé et précisé.