Depuis le 2 juin 2017, date de l’annonce de la sortie des Etats-Unis de l’Accord de Paris par Donald Trump, la mobilisation du secteur privé pour le climat s’est accrue. Déjà en décembre 2017, le One Planet Summit avait aussi bien réuni les acteurs privés que publics dans un but d’accélérer les engagements pris lors de l’Accord de Paris pour enrayer le réchauffement climatique.
C’est dans ce contexte que le Premier sommet mondial des acteurs uniquement non étatiques, the Global Climate Action Summit 2018, a été lancé à San Francisco le 12 septembre dernier.
Le Global Climate Action Summit 2018 a réuni au total 4 500 participants comprenant des élus locaux, des associatifs et des entrepreneurs, tous ayant pour but commun d’accélérer les avancées vers les objectifs fixés lors de l’Accord de Paris.
D’importants engagements y ont été pris. Par exemple, la ville d’Orlando vise 100% d’énergies renouvelables et souhaite réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.
Dans cet esprit, les maires de New York et Londres ont déjà lancé le Global Divest/Invest coalition afin d’encourager les collectivités locales à investir non plus dans les énergies fossiles mais plutôt vers une économie bas carbone sur leur territoire. De même, le C40, réseau qui regroupe 80 des plus grandes villes au monde a prévu d’annoncer son engagement pour passer au « zéro déchet » d’ici les prochaines décennies.